Tisser nos filets
Attente devant le supermarché CASINO qui sera brûlé durant la grève de février-mars 2009
Des textes –parfois superbes- circulent désormais sur le net, appelant la Martinique à ne plus dépendre d’autrui.
Mais,la sagesse humaine des peuples compte également d’extraordinaires richesses susceptibles d’éclairer et de guider, ici ou là, les générations du monde d’aujourd’hui.
Il en est ainsi de cette pensée :
« Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour.
Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours. »
Un vieux proverbe chinois attribué à CONFUCIUS rappelle en effet cette vérité selon laquelle il vaut mieux apprendre à celui qui a faim à pêcher lui-même plutôt que de lui donner chaque jour un poisson.
Il est temps pour nous maintenant d’apprendre à pêcher.
Mais il est une version, moins connue sans doute, de cette maxime venue de Chine qui pourrait bien mériter d’être elle aussi retenue :
« Au lieu d’être là devant le fleuve à avoir envie d’un poisson, mieux vaut rentrer chez soi et tisser ses filets."
Il est temps pour nous maintenant de tisser nos filets.
Mais encore, prolongeant la réflexion sur ce nécessaire apprentissage de l’autonomie qu'il nous revient de mener à bien et en Martinique, je dirais même plus, citant CONFUCIUS :
« Une petite impatience ruine un grand projet ».
N'est-ce pas ?
Et, comme on dit chez nous : A plus
JPM