Ils ont dit
"Que les Elus, une fois de plus, cessent de se dérober à leur responsabilité : celle de mettre enfin ce pays en ordre de marche en toute sécurité, dans l'identité législative du 73, et en toute audace, en utilisant toutes les habilitations permises par la loi.
Car pour réclamer plus de pouvoir, il faut d'abord apporter la preuve de sa capacité à bien utiliser le pouvoir au service de tous les Martiniquais dans le respect de ce que nous avons reçu grâce aux sacrifices de nos ancêtres : la liberté, l'égalité et la fraternité.
Lorsque viendra la prospérité, il sera temps de se demander si l'on veut se gérer sans le concours de la France et de l'Europe. Mais pour l'heure, mettons-nous au travail, le peuple nous regarde!"
Chantal Maignan, secrétaire départementale de l'UMP
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« On a déjà donné dans le passé, alors ne m’attendez pas dans les coups de fouet ou autre. Personnellement, je n’en n’ai reçu aucun ! Et mes ancêtres ont fait ce qu’il fallait pour acquérir la liberté, un certain mai 1848… Je ne dis pas que l’on n’a rien à améliorer, mais je ne crois pas qu’on avancera en ressassant sans cesse l’histoire. »
Tony DELSHAM, écrivain populaire martiniquais, auteur du roman policier « Valentin et Soraya » paru en 2008 aux éditions Martinique.
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"Aux Français des tropiques qui veulent travailler à l'antillaise et consommer à la métropolitaine, rappelons qu'il faut labourer la terre arable pour qu'elle lève d'autres moissons que celle du songe et que, hors de la France, les Antilles seraient au mieux une usine à touristes américains, au pire un paradis fiscal rongé par la mafia, ou un Haïti bis ravagé par des "tontons macoutes" moins débonnaires qu'Yves Jégo...
En leur combat identitaire comme un baume sur les humiliations ancestrales, ces Français comme les autres cherchent la "créolitude", mélange réconcilié d'une négritude rebelle et d'une créolité paisible. "Le crayon de Dieu lui-même n'est pas sans gomme", plaisantait Aimé Césaire. La France ne doit pas effacer son histoire aux Antilles, mais écrire une meilleure suite."
Christophe BARBIER
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